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C’est quoi la surcharge multiple

L'ERP Divalto permet nativement la surcharge.

C'est le terme employé pour désigner la faculté de Divalto à modifier le comportement du logiciel ou de lui ajouter des comportements via un développement sur la base de l'ERP standard.

Autrement dit, c'est la possibilité d'ajouter/modifier/supprimer des données, des traitements ou des interactions avec l'utilisateur à l’ERP sans en altérer les fonctions de base.

La surcharge multiple va permettre d'activer un mode d'exécution de l'ERP particulier, dans lequel plusieurs surcharges faites de manière indépendante vont venir s’empiler en couches, apportant ainsi les ajouts de chacune des couches de surcharge avec un minimum de travail et de développement, puisque chaque couche reste indépendante des autres couches

La surcharge multiple permet aussi d’augmenter la capacités des zones de surcharges prévu a cette effet (Zone U). Cette capacité de surcharge multiple est dite ‘multiple’ même dans une situation de non multiplicités des couches, par exemple en apportant une couche unique de verticalisation ou localisation.

Pourquoi mettre en œuvre la surcharge multiple

La surcharge multiple apporte un gain de temps et d'efficacité lorsque des surcharges déjà existantes sont requises pour répondre aux besoins d'utilisation ERP d'un client.

Il devient possible de réutiliser des couches de surcharge, et d’en empiler plusieurs, Sans forcément avoir la maîtrise totale d'une couche intermédiaire. On peut donc imaginer utiliser une couche de surcharge développée par quelqu'un d'autre dans un autre contexte client.

Exemple fictif de surcharge multiple

L'ensemble des exemples qui vont suivre sont basés sur le cas suivant (cas fictifs, aucune ressemblance avec des entreprises existantes)

Surcharge A : Maroquinerie

Prenons une entreprise d’un métier particulier comme la Maroquinerie.

Ce métier nécessite de marquer les articles qui sont en cuir, afin d’imprimer un texte spécifique aux articles en cuir sur les pièces commerciales.

Un développement spécifique peut donc être fait dans un esprit de “verticalisation de l’ERP à un métier”, avec ajout de champs dans les écrans et modification de traitement d’impression.

Une entreprise du métier de la maroquinerie peut utiliser cette surcharge pour répondre à ses besoins

Surcharge B : Italie

Prenons une entreprise qui a une agence en Italie.

Cette localité nécessite d’appliquer des règles locales, notamment une localisation AOP qui interdit de vendre des produits hors Italie, et cette restriction doit apparaitre sur les pièces commerciales.

Un développement spécifique peut donc être fait dans un esprit de “localisation ERP à un pays”, avec ajout de champs dans les écrans et modification de traitement d’impression

Une entreprise du métier de la maroquinerie peut utiliser cette surcharge pour répondre à ses besoins

Surcharge finale : le cas Borsetta

L’entreprise Borsetta est une entreprise de maroquinerie italienne

Pour répondre a ses besoins, il y a 2 possibilités principales:

  • inventer une nouvelle couche de surcharge Borsetta en copiant les spécificités de la maroquinerie et de l’Italie, et si besoin y adjoindre de spécificités client ; toutes les surcharges se trouvent donc mélangées

  • utiliser la surcharge multiple pour empiler les couches Maroquinerie et Italie, et si besoin y adjoindre une couche spécifique client ; chaque couche reste autonome, et peut évoluer de manière séparée

C’est donc ici que la surcharge multiple apporte des réponses techniques qui permettent de faciliter, accélérer et sécuriser les développements de spécifiques, en séparant des couches qui restent autonome

Le gros avantage est la maintenance des couches, car une couche comme la Maroquinerie pourra évoluer pour apporter plus de fonctionnalités, ou corriger des anomalies, et venir s’insérer sans que les autres couches ne nécessitent de modification

(Attention, il y a des restrictions possibles, comme par exemple le nommage des champs qui doivent rester avec des nom différents dans toutes les couches)

Surcharge finale en mode surcharge multiple Borsetta

On choisit de répondre aux besoins Borsetta par la surcharge multiple. Cela implique

  • que les couches qui entrent dans un empilement de surcharges vont devenir des ADD-ON

  • que l’on crée une couche pour porter les spécificités du client et les adaptations de l’empilement des couches

La surcharge multiple fonctionne en cloud, permettant même l’utilisation de couches provenant d’un autre auteur de surcharge. Les add-on sont alors en lecture seule via des chemins cloud

Les recommandation de développement pour faciliter la surcharge multiple

Pour que les couches de surcharge multiple s’imbriquent au mieux, il y a quelques consignes lors du développement des couches

Les surcharge de TT ou TM

  • lors de l'écriture de surcharge d’un fonction/procédure standard xxx , il faut mettre l’appel à standard.xxx à l’intérieur. C’est ainsi que les couches vont pouvoir s’empiler naturellement

  • tout code spécifique doit être externalisé dans un module de type TM ou TT à part, avec uniquement un appel a une fonction depuis la fonction/procédure standard xxx. Ceci afin de pouvoir agir lors de l’empilement des couches sans casser la surcharge xxx

Exemple

SURCHARGE GTUMPCE : CODE DE DEPART
Procedure Piece_Imp_Ligne_Read_ap
;
beginp
	If SOC.MaroImprCuirFl = OUI and ART.MaroCuirFl = OUI
		G4.Lib(2) = SOC.MaroImprCuirTxt
		XMiPrint (MZ.MICLE, 19)
	Else
		G4.Lib(2) = "Il est en cuir"
		XMiPrint (MZ.MICLE, 19)
	EndIf	
endp

CE QUI NE VA PAS

  • Il n’y a pas d’appel a standard.Piece_Imp_Ligne_Read_ap ! Cela va donc bloquer l’empilement des couches

  • Le code est directement dans la fonction/procedure de surcharge

CE QU’IL FAUT CHANGER

  • créer un module de type TM ou TT séparé, qui contient le code spécifique à la surcharge

  • appeler le standard.

  • appeler la fonction spé

MODULE DEDIE : MAROTMPCE
Procedure AjoutTexteMaroquinerie
beginp
    If SOC.MaroImprCuirFl = OUI and ART.MaroCuirFl = OUI
		G4.Lib(2) = SOC.MaroImprCuirTxt
		XMiPrint (MZ.MICLE, 19)
	Else
		G4.Lib(2) = "Il est en cuir"
		XMiPrint (MZ.MICLE, 19)
	EndIf
endp

SURCHARGE GTUMPCE : CODE D'ARRIVEE
Procedure Piece_Imp_Ligne_Read_ap
;
beginp
	;en surcharge on appelle par défaut la couche supérieure
	standard.Piece_Imp_Ligne_Read_ap
	;mon code spé est dans un module séparé
	maropmpce.AjoutTexteMaroquinerie
endp

Les dictionnaires

Les dictionnaires des couches add-ons seront rangés dans des sous-dossier du fhsql.

Ceci afin d'éviter les conflits de nommage : le dictionnaire GTFDD va exister dans chaque couche, et il ne peut être renommé ; il faut donc les ranger dans des sous-dossiers.

Il et recommandé de donner aux sous-dossiers le même nom que l’add-on

Les éléments techniques en surcharge multiple

Le fichier OVERWRITE.TXT

Le fichier nommé OVERWRITE.TXT a les caractéristiques suivantes

  • est un fichier texte simple (encodage à éviter : UTF-8-BOM), éditable avec un bloc-notes ou XWIN

  • sa présence dans les implicites active le mode surcharge multiple lors de l’exécution des programmes Diva ERP

  • sert de référence pour la synchronisation des dictionnaires (mise à jour du schéma de base de données)

  • doit indiquer les différentes couches (3 dans notre exemple) et l’ordre d’empilement (selon ordre d’apparition dans le fichier), en indiquant la couche finale et les couches add-on

  • permet de donner les chemins vers les autres couches (en absolu ou relatif)

  • N’a pas besoin d’exister dans TOUTES les couches qui sont empilées, chaque couche détermine s’il est nécessaire d’en avoir ou pas ( débordement de la zone U par exemple ), les contenus seront bien sur différents couche par couche

  • doit être placé dans les IMPLICITES dans le dossier FICHIERS pour le cloud mais peut être à la racine des spécifiques en Onprem en ajoutant le chemin dans les implicites

  • une synchronisation de dictionnaire vie XPSql doit trouver ce fichier pour gérer la fusion des dictionnaires de chaque couche

En plus d’activer le mode surcharge multiple, ce fichier déclenche la capacité des dictionnaires DHSD à étendre la zone U au-delà de la limite de taille définie dans ce dictionnaire.

C’est une caractéristique importante et essentielle pour permettre aux couches de se compléter les unes aux autres sans risque de débordement ou chevauchement

Attention, l’ordre logique des add-on figurant dans le fichier OVERWRITE doit être identique à l’ordre logique utilisé dans les implicites.

Cela implique au niveau technique que l’ordre des lignes de texte du fichier OVERWRITE est l’INVERSE de l’ordre des lignes du texte du fichier IMPLICITE

(car l’implicite doit fournir la couche la plus spécifique en premier dans la recherche des chemins, alors que l’overwrite doit fournir les couches successives de dictionnaires en partant de la moins spécifique)

Exemple de fichier Overwrite.txt pour la couche FINALE

;dans borsetta on se considère comme dernier niveau, donc addon=0 false, et les autres comme ajouts donc addon=1 true
;addon italie, en ABSOLUTE PATH 
<Type>OBJECT<addon>1<name>italie<absolutepath>/surcharge/italie_erp220/objets
<Type>SOURCE<addon>1<name>italie<absolutepath>/surcharge/italie_erp220/sources
;addon maroquinerie, en ABSOLUTE PATH 
<Type>OBJECT<addon>1<name>maroquinerie<absolutepath>/surcharge/maroquinerie_erp220/objets
<Type>SOURCE<addon>1<name>maroquinerie<absolutepath>/surcharge/maroquinerie_erp220/sources
;niveau client borsetta : en PATH
<Type>OBJECT<addon>0<name>borsetta<path>objets
<Type>SOURCE<addon>0<name>borsetta<path>sources

On peut voir dans cet exemple les règles de construction:

  • un ; indique une ligne de commentaire

  • on place les ADD-ON en premier, en mettant “true” sous la forme : <addon>1

  • on place la couche finale en dernier, en mettant “false” sous la forme : <addon>0

  • chaque couche doit être nommée avec la balise <name> , avec un nom simple court, sans caractères spéciaux ni espace, mais qui synthétise la fonction de la couche, ici par exemple <name>italie ou <name>maroquinerie

  • chaque ligne est typée avec les balises <Type>OBJECT pour un chemin de type objets diva, ou <Type>SOURCE pour un chemin de type sources diva

  • chaque ligne a pour but d’indiquer un chemin

    • la balise <absolutepath> indique un chemin absolu. C'est le cas à utiliser pour les lignes ADD-ON pour ‘sortir' des implicites de la couche courante

    • la balise <path> indique un chemin relatif. C'est le cas à utiliser pour ‘rester’ dans la couche courante

  • lorsqu’on utilise un chemin relatif avec <path> il ne faut PAS démarrer par un / car le dossier indiqué est forcément au noeud de départ

Exemple de fichier Overwrite.txt pour la couche MAROQUINERIE

En cloud, les chemins sont obligatoirement en absolutepath.En OnPremise les deux sont possibles

;dans la maroquinerie on se considère comme dernier niveau puisqu'on ne connait ni italie ni borsetta, donc addon=0
<Type>OBJECT<addon>0<name>maroquinerie<absolutepath>/surcharge/maroquinerie_erp220/objets
<Type>SOURCE<addon>0<name>maroquinerie<absolutepath>/surcharge/maroquinerie_erp220/sources

Attention, les fichiers Overxwrite.txt à manipuler sont exclusivement ceux qui sont dans les implicites de chaque couche de surcharge.

Un exemplaire est également présent dans le dossier de gestion de la base de données (avec le FHSQL et les dictionnaires) mais celui-ci ne doit pas être modifié manuellement

Il est placé ici lors de la synchronisation des dictionnaires.

Si la couche add-on veut gérer un mécanisme de HOTFIX, il convient d’ajouter les chemins de HOTFIX dans le groupe de chaque add-on, et plaçant le hotfix avant son propre standard

Exemple : Italie et Maroquinerie ont des Hotfix

<Type>OBJECT<addon>1<name>italie<absolutepath>/surcharge/italie_erp220/HotfixA/objets
<Type>SOURCE<addon>1<name>italie<absolutepath>/surcharge/italie_erp220/HotfixA/sources
<Type>OBJECT<addon>1<name>italie<absolutepath>/surcharge/italie_erp220/objets
<Type>SOURCE<addon>1<name>italie<absolutepath>/surcharge/italie_erp220/sources
<Type>OBJECT<addon>1<name>maroquinerie<absolutepath>/surcharge/maroquinerie_erp220/HotFix1/objets
<Type>SOURCE<addon>1<name>maroquinerie<absolutepath>/surcharge/maroquinerie_erp220/HotFix1/sources
<Type>OBJECT<addon>1<name>maroquinerie<absolutepath>/surcharge/maroquinerie_erp220/objets
<Type>SOURCE<addon>1<name>maroquinerie<absolutepath>/surcharge/maroquinerie_erp220/sources
<Type>OBJECT<addon>0<name>borsetta<path>/objets
<Type>SOURCE<addon>0<name>borsetta<path>/sources

Les implicites

Le fichier des implicites de la couche finale doit décrire tous les chemins nécessaires de chaque couche. Comme indiqué précédemment, l’ordre dans ce fichier doit être l’inverse de celui du fichier Overwrite.

Au sein d’une même couche, des noms d’objets identiques sont nécessairement dans des dossiers différents, et une hiérarchie via l’implicite.

C’est ce qui permet d’avoir par exemple plusieurs hotfix dans une même couche (un objet placé en premier remplace les suivants)

Sur un ensemble de couches, les noms d’objets différents entrent dans le mécanisme de surcharge multiple

Ainsi un objet d’une couche sera imbriqué avec le même nom d’objet d’une autre couche (un objets placé en premier sera imbriqué en première position)

Exemple :

  • Couche Italie : un GTUMPCE correctif et un GTUMPCE d’origine

  • Couche Maroquinerie : un GTUMPCE d’origine

  • Couche Borsetta : un GTUMPCE correctif et un GTUMPCE d’origine

Lors de l’appel à GTTMPCE se déclenche l’imbrication des GTUMPCE. Le premier chemin dans l’implicite devra être le premier de chaque couche, donc dans l'exemple Hotfix Borsetta, puis Borsetta, puis Maroquinerie, puis Hotfix italie, puis Italie

Dans notre cas on aura donc d’abord la couche finale, puis la couche italie et maroquinerie.

;en premier on met la couche client finale, avec les chemins, le fichier Overwrite doit être présent
/surcharge/borsetta_erp220
/surcharge/borsetta_erp220/objets
/surcharge/borsetta_erp220/sources
/surcharge/borsetta_erp220/fichiers
;ensuite on met les add-on
/surcharge/italie_erp220/sources
/surcharge/italie_erp220/objets
/surcharge/italie_erp220/fichiers

/surcharge/maroquinerie_erp220/objets
/surcharge/maroquinerie_erp220/sources
/surcharge/maroquinerie_erp220/fichiers


/divalto/erp220/sources
/divalto/erp220/objets

Les éléments de surcharge

Nom de l'élément

Partie de l'élément

Comportement en surcharge multiple (si le même élément existe dans plusieurs couches)

Actions à faire

Dictionnaire .DHSD

Champ U dans un dictionnaire standard

Table U dans un dictionnaire standard

Les champs de chaque couche vont s’ajouter.

Attention il ne doit pas y avoir de conflit de nom de champ entre couches

(aucune, la fusion pour le schéma et la compilation vont se faire naturellement)

Dictionnaire .DHSD

Table ou champ dans un dictionnaire add-on

Source .DHSP

Source de type TT/TZ

Le TT de chaque couche va être appelé successivement, à condition que le STANDARD.xxx n’est pas été oublié ou remplacé. S’il n’y a pas d’appel à standard. la chaîne s’arrête

S’assurer de la présence du standard.xxx si on veut enchaîner les couches, ou ne pas en avoir si on ne veut pas empiler

Source .DHSP

Source de type TM

Source .DHSP

Source de type xxTMFICSQL

Les xxTMFICSQL ne sont pas des surcharges, il n’y a donc pas d’empilement de couches

Fusionner à la main les couches

Masque écran .DHSF

Ecrans EE/EZ

Il n’y a pas de fusion des écrans !

Recréer un masque d’écran, et reporter manuellement les éléments

Masque écran .DHSF

Traitements EE/EZ

il n’y a pas de fusion des traitements écrans !

Masque imprimante .DHSI

Bloc impressions II

Il n’y a pas de fusion des blocs !

Recréer un masque d’écran, et reporter manuellement les éléments

Masque imprimante .DHSI

Traitements II

il n’y a pas de fusions des traitements d’impressions !

Menus .DHFI

Surcharge de menu IA

Il n’y a pas de fusion des fichiers .DHFI! donc pas de fusion des menus

Reporter dans la couche finale les ajouts de chaque couche

Styles .DHFI

Surcharge de feuille de style

Il n’y a pas de fusion des fichiers .DHFI! donc pas de fusion des feuilles de style

Reporter dans la couche finale les ajouts de chaque couche

RecordSql .DHSQ

La fusion des recordSql compilés .DHOQ se fait naturellement. Les champs et tables de couches inférieurs sont automatiquement remontées dans la couche finale

Jointures .DHSJ

Les jointures de chaque couche vont s’ajouter.

Attention il ne doit pas y avoir de conflit de nom de champ entre couches

Pour plus de détails et d’illustration, suivez le guide pas à pas plus bas.

Compléments concernant les sources/objet/surcharge pour le cas des masques écran/imprimante

Lorsqu’une couche modifie par exemple un masque écran ou impression (donc un élément qui ne se fusionne pas dans le tableau ci-dessus), et que les autres couches n'ont pas de modification de ce même écran, il n’y a aucune intervention à faire. La modification d’une couche inférieur sera vue et traitée naturellement, sans avoir besoin de créer un source ou compiler un objet dans la couche finale. Exemple : si la couche Maroquinerie modifie le zoom Client, mais que la couche Italie et Borsetta n’ont pas de modification de ce même zoom, alors on obtient bien un zoom, exécuté dans la couche finale, qui comporte les modifications Maroquinerie. Ce n’est que lorsque le même élément existe dans plusieurs couches que la fusion doit être faite manuellement pour les masque écran ou impression

Compléments concernant les xxTMFICSQL

Les modules xxTMFICSQL n'étant pas des surcharges, ils ne sont pas naturellement empilés s’il en existe dans plusieurs couches qui utilisent un xxPMFICSQL.

Il est donc indispensable de fusionner le code manuellement.

Pour cela il faut déclarer les modules issus des autres couches sous la forme

Module NomDeLAddOn.xxTMFICSQL.dhop as NomDeLAddOn_AddOn

Exemple

Module italie.GTTMFICSQL.dhop   as italie_addon
Module maroquinerie.GTTMFICSQL.dhop   as maroquinerie_addon

Public Procedure Dossier_Select_Ap (&Dossier)
RecordSql 'gtrsdos.dhoq' Dossier Dossier
beginp
  italie_addon.Dossier_Select_Ap (Dossier)
  maroquinerie_addon.Dossier_Select_Ap (Dossier) 
endp

De cette manière, la couche finale détermine si les procédures des autres couches sont appelées ou non, et dans quel ordre

Compléments concernant l’empilement des couches

La couche de référence est la couche client final. Tout code de surcharge existant dans cette couche sera exécuté. La surcharge multiple, en cas d’absence de surcharge sur une ouverture, ira remonter selon les implicites pour chercher la surcharge sur cette même ouverture dans les autres couches, ce qui donne l’effet principal de la surcharge multiple, à savoir qu’une couche ‘add-on’ modifie le comportement de la couche client sans que cette dernière n’ait à implémenter de modification

Exemple : une ouverture Article_update_av existe, et appelée par le standard. Si une couche ‘add-on’ implémente cette fonction (et pas la couche client) dans un objet trouvé dans les implicites, elle sera exécutée.

Mais si la couche client, ou une couche add-on, implémente une fonction il faut tenir compte des autres couches potentielles.

C’est pourquoi il est recommandé, dans toute surcharge d’une ouverture, de toujours faire appel au standard. de cette même ouverture pour continuer la propagation aux autres couches

Exemple : une surcharge de Article_update_av est fait dans un couche Italie. Elle doit faire appel à standard.Article_update_av pour permettre à la couche Maroquinerie d'être appelée

La couche client peut donc, via la méthode d'écriture, décider de la manière d’empiler les couches

  • soit en mettant son propre comportement, sans appeler les autres couches

  • soit en appelant le standard.xxx pour un empilement naturel des couches

  • soit en appelant explicitement une couche. Pour cela une déclaration

Exemples

;=== CAS FORCE : la couche client impose un comportement
Procedure Article_update_av
beginP
    ;je fais ce qui est attendu, sans appeler les autres couches
    ;la simple existance de la procédure, sans appeler les autres couches, va ignorer les autres couches
endP

;===CAS STANDARD : la couche laisse l'empilement 'naturel'
Procedure Article_update_av
beginP
    ;appel au standard. pour empiler les couches
    standard.Article_update_av
    
    ;suivi du code spécifique
    ;(s'il n'y a pas de code spécifique, autant ne pas déclarer la procédure)
    monModule.monArticle_update_av
endP

;===CAS EXPLICITE : la couche décide de l'empilement
Module italie.GTTMFICSQL.dhop         as italie_addon
Module maroquinerie.GTTMFICSQL.dhop   as maroquinerie_addon
Procedure Article_update_av
beginP
    ;appel explicite (ceci est un exemple où une condition dirait si on a un comportement propre ou non
    if maCondition
      maroquinerie_addon.Article_update_av
      italie_addon.Article_update_av
    else
      monModule.monArticle_update_av
    endif
endP

Le fichier DHOS

Le fichier .DHOS a les caractéristiques suivantes:

  • c’est un fichier issu d’une compilation par XWIN, il n’est en aucun cas modifiable par un autre outil

  • il porte la combinaison des dictionnaires de données (obtenus par fusion des différentes couches ; il contient donc les positions réelles des champs des tables mémoire et SQL)

  • il doit être généré dans la couche FINALE

  • est utilisé uniquement lors de l’exécution des programmes Diva en surcharge multiple afin de fournir un dictionnaire combiné (par la couche runtime ; pas d’impact sur la synchronisation des dictionnaires)

  • il faut le régénérer à CHAQUE modification de l’un des dictionnaires de l’une des couches de surcharge (quel que soit le module GT,CC,…, la nature de modification de dictionnaire, quelle que soit la couche)

  • il faut le régénérer à CHAQUE modification du fichier Overwrite.txt

Ce fichier est obtenu par XWIN, sur le projet de la couche finale qui regroupe les surcharges, dans le menu clic-droit sur le projet puis “Compiler les dictionnaires de données (surcharges multiples)

image-20240215-142850.png

A noter que le menu “Contrôler les fonctions” est une aide avant compilation pour détecter d’éventuels conflits de noms de fonctions/procédures entre les couches

Synchronisation des dictionnaires

Lors de la phase de synchronisation, XP-SQL doit trouver tous les dictionnaires, plus précisément celui de la couche client, et toutes les couches existantes. Comme le nom du dictionnaire est identique (par exemple GTFDDU) quelle que soit la couche, il est nécessaire d’utiliser des sous-dossiers.

La recommandation pour la structure est la suivantes:

  • Créer un dossier “SYNCHRO-MULTIPLE”

    • Placer le fichier OVERWRITE.TXT de la couche client à la racine de ce dossier

    • Placer les dictionnaires de surcharge de la couche client à la racine de ce dossier

  • Créer un sous-dossier pour chaque couche

    • Exemple : un dossier ITALIE et un dossier MAROQUINERIE

    • Placer les dictionnaires de surcharge de la couche dans son dossier

  • Lancer XP SQL, et choisir le dossier de synchro

image-20240507-131434.png

Illustration en vidéos de la surcharge multiple

Voici quelques vidéos basées sur l’exemple fictif, à savoir un client BORSETTA maroquinier italien qui utiliser deux couches, l’une pour les spécificité Italie, l’autre pour les spécificités Maroquinerie.

Le but de ces vidéos est de présenter l’exemple dans un mode opérationnel, mais à but pédagogique.

Vidéo 1 : Introduction

Présentation de l’exemple fictif

Vidéo 2 : La couche Italie

Présentation du code Diva qui constitue la couche Italie (add-on, couche intermédiaire)

Vidéo 3 : La couche Maroquinerie

Présentation du code Diva qui constitue la couche Maroquinerie (add-on, couche intermédiaire)

Vidéo 4 : La couche Borsetta

Présentation du code Diva qui constitue la couche Borsetta (couche finale client)

Vidéo 5 : Exécution dans la couche Borsetta

Exécution de l’ERP dans la couche Borsetta, avec explications rapides sur les traversées des couches

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