C’est quoi la surcharge multiple
L'ERP Divalto permet nativement la surcharge.
C'est le terme employé pour désigner la faculté de Divalto à modifier le comportement du logiciel ou de lui ajouter des comportements via un développement sur la base de l'ERP standard.
Autrement dit, c'est la possibilité d'ajouter/modifier/supprimer des données, des traitements ou des interactions avec l'utilisateur à l’ERP sans en altérer les fonctions de base.
La surcharge multiple va permettre d'activer un mode d'exécution de l'ERP particulier, dans lequel plusieurs surcharges faites de manière indépendante vont venir s’empiler en couches, apportant ainsi les ajouts de chacune des couches de surcharge avec un minimum de travail et de développement, puisque chaque couche reste indépendante des autres couches
La surcharge multiple permet aussi d’augmenter la capacités des zones de surcharges prévu a cette effet (Zone U). Cette capacité de surcharge multiple est dite ‘multiple’ même dans une situation de non multiplicités des couches, par exemple en apportant une couche unique de verticalisation ou localisation.
Pourquoi mettre en œuvre la surcharge multiple
La surcharge multiple apporte un gain de temps et d'efficacité lorsque des surcharges déjà existantes sont requises pour répondre aux besoins d'utilisation ERP d'un client.
Il devient possible de réutiliser des couches de surcharge, et d’en empiler plusieurs, Sans forcément avoir la maîtrise totale d'une couche intermédiaire. On peut donc imaginer utiliser une couche de surcharge développée par quelqu'un d'autre dans un autre contexte client.
Exemple fictif de surcharge multiple
L'ensemble des exemples qui vont suivre sont basés sur le cas suivant (cas fictifs, aucune ressemblance avec des entreprises existantes)
Surcharge A : Maroquinerie
Prenons une entreprise d’un métier particulier comme la Maroquinerie.
Ce métier nécessite de marquer les articles qui sont en cuir, afin d’imprimer un texte spécifique aux articles en cuir sur les pièces commerciales.
Un développement spécifique peut donc être fait dans un esprit de “verticalisation de l’ERP à un métier”, avec ajout de champs dans les écrans et modification de traitement d’impression.
Une entreprise du métier de la maroquinerie peut utiliser cette surcharge pour répondre à ses besoins
Surcharge B : Italie
Prenons une entreprise qui a une agence en Italie.
Cette localité nécessite d’appliquer des règles locales, notamment une localisation AOP qui interdit de vendre des produits hors Italie, et cette restriction doit apparaitre sur les pièces commerciales.
Un développement spécifique peut donc être fait dans un esprit de “localisation ERP à un pays”, avec ajout de champs dans les écrans et modification de traitement d’impression
Une entreprise du métier de la maroquinerie peut utiliser cette surcharge pour répondre à ses besoins
Surcharge finale : le cas Borsetta
L’entreprise Borsetta est une entreprise de maroquinerie italienne
Pour répondre a ses besoins, il y a 2 possibilités principales:
inventer une nouvelle couche de surcharge Borsetta en copiant les spécificités de la maroquinerie et de l’Italie, et si besoin y adjoindre de spécificités client ; toutes les surcharges se trouvent donc mélangées
utiliser la surcharge multiple pour empiler les couches Maroquinerie et Italie, et si besoin y adjoindre une couche spécifique client ; chaque couche reste autonome, et peut évoluer de manière séparée
C’est donc ici que la surcharge multiple apporte des réponses techniques qui permettent de faciliter, accélérer et sécuriser les développements de spécifiques, en séparant des couches qui restent autonome
Le gros avantage est la maintenance des couches, car une couche comme la Maroquinerie pourra évoluer pour apporter plus de fonctionnalités, ou corriger des anomalies, et venir s’insérer sans que les autres couches ne nécessitent de modification
(Attention, il y a des restrictions possibles, comme par exemple le nommage des champs qui doivent rester avec des nom différents dans toutes les couches)
Surcharge finale en mode surcharge multiple Borsetta
On choisit de répondre aux besoins Borsetta par la surcharge multiple. Cela implique
que les couches qui entrent dans un empilement de surcharges vont devenir des ADD-ON
que l’on crée une couche pour porter les spécificités du client et les adaptations de l’empilement des couches
La surcharge multiple fonctionne en cloud, permettant même l’utilisation de couches provenant d’un autre auteur de surcharge. Les add-on sont alors en lecture seule via des chemins cloud
Les recommandation de développement pour faciliter la surcharge multiple
Pour que les couches de surcharge multiple s’imbriquent au mieux, il y a quelques consignes lors du développement des couches
Les surcharge de TT ou TM
lors de l'écriture de surcharge d’un fonction/procédure standard xxx , il faut mettre l’appel à standard.xxx à l’intérieur. C’est ainsi que les couches vont pouvoir s’empiler naturellement
tout code spécifique doit être externalisé dans un module de type TM ou TT à part, avec uniquement un appel a une fonction depuis la fonction/procédure standard xxx. Ceci afin de pouvoir agir lors de l’empilement des couches sans casser la surcharge xxx
Exemple
SURCHARGE GTUMPCE : CODE DE DEPART Procedure Piece_Imp_Ligne_Read_ap ; beginp If SOC.MaroImprCuirFl = OUI and ART.MaroCuirFl = OUI G4.Lib(2) = SOC.MaroImprCuirTxt XMiPrint (MZ.MICLE, 19) Else G4.Lib(2) = "Il est en cuir" XMiPrint (MZ.MICLE, 19) EndIf endp
CE QUI NE VA PAS
Il n’y a pas d’appel a standard.Piece_Imp_Ligne_Read_ap ! Cela va donc bloquer l’empilement des couches
Le code est directement dans la fonction/procedure de surcharge
CE QU’IL FAUT CHANGER
créer un module de type TM ou TT séparé, qui contient le code spécifique à la surcharge
appeler le standard.
appeler la fonction spé
MODULE DEDIE : MAROTMPCE Procedure AjoutTexteMaroquinerie beginp If SOC.MaroImprCuirFl = OUI and ART.MaroCuirFl = OUI G4.Lib(2) = SOC.MaroImprCuirTxt XMiPrint (MZ.MICLE, 19) Else G4.Lib(2) = "Il est en cuir" XMiPrint (MZ.MICLE, 19) EndIf endp
SURCHARGE GTUMPCE : CODE D'ARRIVEE Procedure Piece_Imp_Ligne_Read_ap ; beginp ;en surcharge on appelle par défaut la couche supérieure standard.Piece_Imp_Ligne_Read_ap ;mon code spé est dans un module séparé maropmpce.AjoutTexteMaroquinerie endp
Les dictionnaires
Les dictionnaires des couches add-ons seront rangés dans des sous-dossier du fhsql.
Ceci afin d'éviter les conflits de nommage : le dictionnaire GTFDD va exister dans chaque couche, et il ne peut être renommé ; il faut donc les ranger dans des sous-dossiers.
Il et recommandé de donner aux sous-dossiers le même nom que l’add-on
Les éléments techniques en surcharge multiple
Le fichier OVERWRITE.TXT
Le fichier nommé OVERWRITE.TXT a les caractéristiques suivantes
est un fichier texte simple (encodage à éviter : UTF-8-BOM), éditable avec un bloc-notes ou XWIN
sa présence dans les implicites active le mode surcharge multiple lors de l’exécution des programmes Diva ERP
sert de référence pour la synchronisation des dictionnaires (mise à jour du schéma de base de données)
doit indiquer les différentes couches (3 dans notre exemple) et l’ordre d’empilement (selon ordre d’apparition dans le fichier), en indiquant la couche finale et les couches add-on
permet de donner les chemins vers les autres couches (en absolu ou relatif)
N’a pas besoin d’exister dans TOUTES les couches qui sont empilées, chaque couche détermine s’il est nécessaire d’en avoir ou pas ( débordement de la zone U par exemple ), les contenus seront bien sur différents couche par couche
doit être placé dans les IMPLICITES dans le dossier FICHIERS pour le cloud mais peut être à la racine des spécifiques en Onprem en ajoutant le chemin dans les implicites
une synchronisation de dictionnaire vie XPSql doit trouver ce fichier pour gérer la fusion des dictionnaires de chaque couche
il ne doit en exister qu’un seul exemplaire dans l’arborescence des implicites final/client
En plus d’activer le mode surcharge multiple, ce fichier déclenche la capacité des dictionnaires DHSD à étendre la zone U au-delà de la limite de taille définie dans ce dictionnaire.
C’est une caractéristique importante et essentielle pour permettre aux couches de se compléter les unes aux autres sans risque de débordement ou chevauchement
Attention, l’ordre logique des add-on figurant dans le fichier OVERWRITE doit être identique à l’ordre logique utilisé dans les implicites.
Cela implique au niveau technique que l’ordre des lignes de texte du fichier OVERWRITE est l’INVERSE de l’ordre des lignes du texte du fichier IMPLICITE
(car l’implicite doit fournir la couche la plus spécifique en premier dans la recherche des chemins, alors que l’overwrite doit fournir les couches successives de dictionnaires en partant de la moins spécifique)
Exemple de fichier Overwrite.txt pour la couche FINALE
;dans borsetta on se considère comme dernier niveau, donc addon=0 false, et les autres comme ajouts donc addon=1 true ;addon italie, en ABSOLUTE PATH <Type>OBJECT<addon>1<name>italie<absolutepath>/surcharge/italie_erp220/objets <Type>SOURCE<addon>1<name>italie<absolutepath>/surcharge/italie_erp220/sources ;addon maroquinerie, en ABSOLUTE PATH <Type>OBJECT<addon>1<name>maroquinerie<absolutepath>/surcharge/maroquinerie_erp220/objets <Type>SOURCE<addon>1<name>maroquinerie<absolutepath>/surcharge/maroquinerie_erp220/sources ;niveau client borsetta : en PATH <Type>OBJECT<addon>0<name>borsetta<path>objets <Type>SOURCE<addon>0<name>borsetta<path>sources
On peut voir dans cet exemple les règles de construction:
un
;
indique une ligne de commentaireon place les ADD-ON en premier, en mettant “true” sous la forme :
<addon>1
on place la couche finale en dernier, en mettant “false” sous la forme :
<addon>0
chaque couche doit être nommée avec la balise
<name>
, avec un nom simple court, sans caractères spéciaux ni espace, mais qui synthétise la fonction de la couche, ici par exemple<name>italie
ou<name>maroquinerie
chaque ligne est typée avec les balises
<Type>OBJECT
pour un chemin de type objets diva, ou<Type>SOURCE
pour un chemin de type sources divachaque ligne a pour but d’indiquer un chemin
la balise
<absolutepath>
indique un chemin absolu. C'est le cas à utiliser pour les lignes ADD-ON pour ‘sortir' des implicites de la couche courantela balise
<path>
indique un chemin relatif. C'est le cas à utiliser pour ‘rester’ dans la couche courante
lorsqu’on utilise un chemin relatif avec
<path>
il ne faut PAS démarrer par un/
car le dossier indiqué est forcément au noeud de départ
Exemple de fichier Overwrite.txt pour la couche MAROQUINERIE
En cloud, les chemins sont obligatoirement en absolutepath.
En OnPremise les deux sont possibles
;dans la maroquinerie on se considère comme dernier niveau puisqu'on ne connait ni italie ni borsetta, donc addon=0 <Type>OBJECT<addon>0<name>maroquinerie<absolutepath>/surcharge/maroquinerie_erp220/objets <Type>SOURCE<addon>0<name>maroquinerie<absolutepath>/surcharge/maroquinerie_erp220/sources
Attention, les fichiers Overxwrite.txt à manipuler sont exclusivement ceux qui sont dans les implicites de chaque couche de surcharge.
Un exemplaire est également présent dans le dossier de gestion de la base de données (avec le FHSQL et les dictionnaires) mais celui-ci ne doit pas être modifié manuellement
Il est placé ici lors de la synchronisation des dictionnaires.
Si la couche add-on veut gérer un mécanisme de HOTFIX, il convient d’ajouter les chemins de HOTFIX dans le groupe de chaque add-on, et plaçant le hotfix avant son propre standard
Exemple : Italie et Maroquinerie ont des Hotfix
<Type>OBJECT<addon>1<name>italie<absolutepath>/surcharge/italie_erp220/HotfixA/objets <Type>SOURCE<addon>1<name>italie<absolutepath>/surcharge/italie_erp220/HotfixA/sources <Type>OBJECT<addon>1<name>italie<absolutepath>/surcharge/italie_erp220/objets <Type>SOURCE<addon>1<name>italie<absolutepath>/surcharge/italie_erp220/sources <Type>OBJECT<addon>1<name>maroquinerie<absolutepath>/surcharge/maroquinerie_erp220/HotFix1/objets <Type>SOURCE<addon>1<name>maroquinerie<absolutepath>/surcharge/maroquinerie_erp220/HotFix1/sources <Type>OBJECT<addon>1<name>maroquinerie<absolutepath>/surcharge/maroquinerie_erp220/objets <Type>SOURCE<addon>1<name>maroquinerie<absolutepath>/surcharge/maroquinerie_erp220/sources <Type>OBJECT<addon>0<name>borsetta<path>/objets <Type>SOURCE<addon>0<name>borsetta<path>/sources
Les implicites
Le fichier des implicites de la couche finale doit décrire tous les chemins nécessaires de chaque couche. Comme indiqué précédemment, l’ordre dans ce fichier doit être l’inverse de celui du fichier Overwrite.
Au sein d’une même couche, des noms d’objets identiques sont nécessairement dans des dossiers différents, et une hiérarchie via l’implicite.
C’est ce qui permet d’avoir par exemple plusieurs hotfix dans une même couche (un objet placé en premier remplace les suivants)
Sur un ensemble de couches, les noms d’objets différents entrent dans le mécanisme de surcharge multiple
Ainsi un objet d’une couche sera imbriqué avec le même nom d’objet d’une autre couche (un objets placé en premier sera imbriqué en première position)
Exemple :
Couche Italie : un GTUMPCE correctif et un GTUMPCE d’origine
Couche Maroquinerie : un GTUMPCE d’origine
Couche Borsetta : un GTUMPCE correctif et un GTUMPCE d’origine
Lors de l’appel à GTTMPCE se déclenche l’imbrication des GTUMPCE. Le premier chemin dans l’implicite devra être le premier de chaque couche, donc dans l'exemple Hotfix Borsetta, puis Borsetta, puis Maroquinerie, puis Hotfix italie, puis Italie
Dans notre cas on aura donc d’abord la couche finale, puis la couche italie et maroquinerie.
;en premier on met la couche client finale, avec les chemins, le fichier Overwrite doit être présent /surcharge/borsetta_erp220 /surcharge/borsetta_erp220/objets /surcharge/borsetta_erp220/sources /surcharge/borsetta_erp220/fichiers ;ensuite on met les add-on /surcharge/italie_erp220/sources /surcharge/italie_erp220/objets /surcharge/italie_erp220/fichiers /surcharge/maroquinerie_erp220/objets /surcharge/maroquinerie_erp220/sources /surcharge/maroquinerie_erp220/fichiers /divalto/erp220/sources /divalto/erp220/objets
Les éléments de surcharge
Nom de l'élément | Partie de l'élément | Comportement en surcharge multiple (si le même élément existe dans plusieurs couches) | Actions à faire |
---|---|---|---|
Dictionnaire .DHSD | Champ U dans un dictionnaire standard Table U dans un dictionnaire standard | Les champs de chaque couche vont s’ajouter. Attention il ne doit pas y avoir de conflit de nom de champ entre couches | (aucune, la fusion pour le schéma et la compilation vont se faire naturellement) |
Dictionnaire .DHSD | Table ou champ dans un dictionnaire add-on | ||
Source .DHSP | Source de type TT/TZ | Le TT de chaque couche va être appelé successivement, à condition que le STANDARD.xxx n’est pas été oublié ou remplacé. S’il n’y a pas d’appel à standard. la chaîne s’arrête | S’assurer de la présence du standard.xxx si on veut enchaîner les couches, ou ne pas en avoir si on ne veut pas empiler |
Source .DHSP | Source de type TM | ||
Source .DHSP | Source de type xxTMFICSQL | Les xxTMFICSQL ne sont pas des surcharges, il n’y a donc pas d’empilement de couches | Fusionner à la main les couches |
Masque écran .DHSF | Ecrans EE/EZ | Il n’y a pas de fusion des écrans ! | Recréer un masque d’écran, et reporter manuellement les éléments |
Masque écran .DHSF | Traitements EE/EZ | il n’y a pas de fusion des traitements écrans ! | |
Masque imprimante .DHSI | Bloc impressions II | Il n’y a pas de fusion des blocs ! | Recréer un masque d’écran, et reporter manuellement les éléments |
Masque imprimante .DHSI | Traitements II | il n’y a pas de fusions des traitements d’impressions ! | |
Menus .DHFI | Surcharge de menu IA | Il n’y a pas de fusion des fichiers .DHFI! donc pas de fusion des menus | Reporter dans la couche finale les ajouts de chaque couche |
Styles .DHFI | Surcharge de feuille de style | Il n’y a pas de fusion des fichiers .DHFI! donc pas de fusion des feuilles de style | Reporter dans la couche finale les ajouts de chaque couche |
RecordSql .DHSQ | La fusion des recordSql compilés .DHOQ se fait naturellement. Les champs et tables de couches inférieurs sont automatiquement remontées dans la couche finale | ||
Jointures .DHSJ | Les jointures de chaque couche vont s’ajouter. Attention il ne doit pas y avoir de conflit de nom de champ entre couches | ||
Fichier FHSQL | Il n’y a pas de fusion des FHSQL ! | Chaque couche a son fichier FHSQL pour décrire des “fichiers de tables” le cas échéant. La couche finale/client doit reprendre manuellement les fichiers issus des couches add-on |
Pour plus de détails et d’illustration, suivez le guide pas à pas plus bas.
Compléments concernant les sources/objet/surcharge pour le cas des masques écran/imprimante
Lorsqu’une couche modifie par exemple un masque écran ou impression (donc un élément qui ne se fusionne pas dans le tableau ci-dessus), et que les autres couches n'ont pas de modification de ce même écran, il n’y a aucune intervention à faire. La modification d’une couche inférieur sera vue et traitée naturellement, sans avoir besoin de créer un source ou compiler un objet dans la couche finale. Exemple : si la couche Maroquinerie modifie le zoom Client, mais que la couche Italie et Borsetta n’ont pas de modification de ce même zoom, alors on obtient bien un zoom, exécuté dans la couche finale, qui comporte les modifications Maroquinerie. Ce n’est que lorsque le même élément existe dans plusieurs couches que la fusion doit être faite manuellement pour les masque écran ou impression
Compléments concernant les xxTMFICSQL
Les modules xxTMFICSQL n'étant pas des surcharges, ils ne sont pas naturellement empilés s’il en existe dans plusieurs couches qui utilisent un xxPMFICSQL.
Il est donc indispensable de fusionner le code manuellement.
Pour cela il faut déclarer les modules issus des autres couches sous la forme
Module NomDeLAddOn.xxTMFICSQL.dhop as NomDeLAddOn_AddOn
Exemple
Module italie.GTTMFICSQL.dhop as italie_addon Module maroquinerie.GTTMFICSQL.dhop as maroquinerie_addon Public Procedure Dossier_Select_Ap (&Dossier) RecordSql 'gtrsdos.dhoq' Dossier Dossier beginp italie_addon.Dossier_Select_Ap (Dossier) maroquinerie_addon.Dossier_Select_Ap (Dossier) endp
De cette manière, la couche finale détermine si les procédures des autres couches sont appelées ou non, et dans quel ordre
Compléments concernant l’empilement des couches
La couche de référence est la couche client final. Tout code de surcharge existant dans cette couche sera exécuté. La surcharge multiple, en cas d’absence de surcharge sur une ouverture, ira remonter selon les implicites pour chercher la surcharge sur cette même ouverture dans les autres couches, ce qui donne l’effet principal de la surcharge multiple, à savoir qu’une couche ‘add-on’ modifie le comportement de la couche client sans que cette dernière n’ait à implémenter de modification
Exemple : une ouverture Article_update_av existe, et appelée par le standard. Si une couche ‘add-on’ implémente cette fonction (et pas la couche client) dans un objet trouvé dans les implicites, elle sera exécutée.
Mais si la couche client, ou une couche add-on, implémente une fonction il faut tenir compte des autres couches potentielles.
C’est pourquoi il est recommandé, dans toute surcharge d’une ouverture, de toujours faire appel au standard. de cette même ouverture pour continuer la propagation aux autres couches
Exemple : une surcharge de Article_update_av est fait dans un couche Italie. Elle doit faire appel à standard.Article_update_av pour permettre à la couche Maroquinerie d'être appelée
La couche client peut donc, via la méthode d'écriture, décider de la manière d’empiler les couches
soit en mettant son propre comportement, sans appeler les autres couches
soit en appelant le standard.xxx pour un empilement naturel des couches
soit en appelant explicitement une couche. Pour cela une déclaration
Exemples
;=== CAS FORCE : la couche client impose un comportement Procedure Article_update_av beginP ;je fais ce qui est attendu, sans appeler les autres couches ;la simple existance de la procédure, sans appeler les autres couches, va ignorer les autres couches endP ;===CAS STANDARD : la couche laisse l'empilement 'naturel' Procedure Article_update_av beginP ;appel au standard. pour empiler les couches standard.Article_update_av ;suivi du code spécifique ;(s'il n'y a pas de code spécifique, autant ne pas déclarer la procédure) monModule.monArticle_update_av endP ;===CAS EXPLICITE : la couche décide de l'empilement Module italie.GTTMFICSQL.dhop as italie_addon Module maroquinerie.GTTMFICSQL.dhop as maroquinerie_addon Procedure Article_update_av beginP ;appel explicite (ceci est un exemple où une condition dirait si on a un comportement propre ou non if maCondition maroquinerie_addon.Article_update_av italie_addon.Article_update_av else monModule.monArticle_update_av endif endP
Compléments concernant les dictionnaires
La “fusion” des dictionnaires, pour le développeur dans XWIN, se fait automatiquement.
En effet, XWIN lit le fichier Overwrite.txt en plus de l’implicite, et connait donc les couches et les dictionnaires qui y sont. Il est donc capable de trouver par exemple les zones U de chaque couche et de les afficher dans une seule vision de dictionnaire fusionné, même si ce qui est affiché à l'écran n’a pas d’existance physique en tant que fichier.
Exemple:
la couche Italie utilise la zone U de ART pour ajouter un champ I
la couche Maroquinerie utilise la zone U de ART pour ajouter un champ M
la couche finale Borsetta utilise la zone U de ART pour ajouter un champ B
=>Avec la présence du fichier overwrite.txt, XWIN va afficher un dictionnaire surchargé qui présente dans la zone U de ART les 3 champs (I, M et B). Ce dictionnaire est fictif, car aucun des fichiers GTFDDU.dhsd des couches Italie, Maroquinerie ou Borsetta ne comporte les 3 champs, et la version “fusionnée” affichée dans XWIN n’est pas sauvegardée. Ce même principe permettra à la synchronisation de dictionnaires de fusionner les dictionnaires.
Compléments concernant le FHSQL
Un couche peut nécessiter de nouvelles tables SQL. Il existe trois manières d’ajouter une table SQL
l’ajouter dans un “fichier de table” standard d’un dictionnaire standard surchargé
l’ajouter dans un “nouveau fichier de table” dans un dictionnaire standard surchargé
l’ajouter dans un dictionnaire spécifique, dans des “fichiers de table spécifiques”
Le cas 1 est transparent pour le FHSQL, aucun action à faire.
Les cas 2 et 3 obligent l'éditeur de l’add-on a fournir un fichier FHSQL qui comporte uniquement les “nouveau fichier de table” ou les “fichiers de table spécifiques”
Il est recommandé de fourni un fichier nommé “FHSQL_addon_nomdeladdon.dhfi” afin d’indiquer le nom de l’add-on. Exemple : “fhsql_addon_italie.dhfi”
Le fichier DHOS
Le fichier DHOS est indispensable dans la couche finale/client car il est le seul à connaître les couches et à pouvoir fusionner les positions réelles des champs mémoire ou SQL
Le fichier .DHOS a les caractéristiques suivantes:
c’est un fichier issu d’une compilation par XWIN, il n’est en aucun cas modifiable par un autre outil
il porte la combinaison des dictionnaires de données (obtenus par fusion des différentes couches ; il contient donc les positions réelles des champs des tables mémoire et SQL et gère les conflits de positions des zones U)
il doit être généré dans la couche FINALE, même si la couche finale n’a aucun spécifique propre et ne fait qu’utiliser d’autres couches
est utilisé uniquement lors de l’exécution des programmes Diva en surcharge multiple afin de fournir un dictionnaire combiné (par la couche runtime ; pas d’impact sur la synchronisation des dictionnaires)
il faut le régénérer à CHAQUE modification de l’un des dictionnaires de l’une des couches de surcharge (quel que soit le module GT,CC,…, la nature de modification de dictionnaire, quelle que soit la couche)
il faut le régénérer à CHAQUE modification du fichier Overwrite.txt de la couche finale/client
il ne doit en exister qu’un seul exemplaire dans l’arborescence des implicites final/client, juste à côté du Overwrite.txt
Ce fichier est obtenu par XWIN, sur le projet de la couche finale qui regroupe les surcharges, dans le menu clic-droit sur le projet puis “Compiler les dictionnaires de données (surcharges multiples)
A noter que le menu “Contrôler les fonctions” est une aide avant compilation pour détecter d’éventuels conflits de noms de fonctions/procédures entre les couches
Synchronisation des dictionnaires
Lors de la phase de synchronisation, XP-SQL doit trouver tous les dictionnaires, plus précisément celui de la couche client, et toutes les couches existantes. Comme le nom du dictionnaire est identique (par exemple GTFDDU.dhsd) quelle que soit la couche, il est nécessaire d’utiliser des sous-dossiers distincts. De plus ces sous-dossiers peuvent provenir d’add-on auxquels l’accès est difficile en SaaS.
La synchronisation directe/manuelle depuis XP-SQL n’est donc pas recommandée
La synchronisation se fait de manière sécurisée à partir d’XWin, ce qui va créer la structure adaptée dans la base de données aux surcharges multiples, par fusion des différents niveaux de surcharge.
Une bonne construction des implicites et de l’overwrite est indispensable pour bien trouver les dictionnaires 'u' de chaque couche, puisque par exemple un GTFDDU.DHSD va exister en 3 exemplaires, et permettre à ce menu de préparer une synchronisation multi-couches
Pour lancer une synchronisation pilotée d’XP-SQL (programme XpSQLautosynchro), on utilisera le menu” Synchroniser la base de données” du clic-droit sur le projet
Dans un cadre de développement local, si besoin de faire une synchronisation manuelle, suivez les étapes suivantes :
Créer un dossier “SYNCHRO-MULTIPLE”
Placer le fichier OVERWRITE.TXT de la couche client à la racine de ce dossier (voir plus haut l’exemple #OverwriteClient)
Placer les dictionnaires de surcharge de la couche client à la racine de ce dossier
Créer un sous-dossier pour chaque couche
Exemple : un dossier ITALIE et un dossier MAROQUINERIE
Placer les dictionnaires de surcharge de la couche dans son dossier
Lancer XP SQL, et choisir le dossier de synchro multiple
Illustration de la surcharge multiple (vidéos et code source)
Voici quelques vidéos basées sur l’exemple fictif, à savoir un client BORSETTA maroquinier italien qui utiliser deux couches, l’une pour les spécificité Italie, l’autre pour les spécificités Maroquinerie.
Le but de ces vidéos est de présenter l’exemple dans un mode opérationnel, mais à but pédagogique.
Les vidéos sont en cours de finalisation
Vidéo 1 : Introduction
Présentation de l’exemple fictif
Code source exemple fictif
Voici un zip contenant l’exemple illustré dans les vidéos
Vidéo 2 : La couche Italie
Présentation du code Diva qui constitue la couche Italie (add-on, couche intermédiaire)
Vidéo 3 : La couche Maroquinerie
Présentation du code Diva qui constitue la couche Maroquinerie (add-on, couche intermédiaire)
Vidéo 4 : La couche Borsetta
Présentation du code Diva qui constitue la couche Borsetta (couche finale client)
Vidéo 5 : Exécution dans la couche Borsetta
Exécution de l’ERP dans la couche Borsetta, avec explications rapides sur les traversées des couches
Mise en oeuvre dans le SaaS
Dans la plateforme SaaS Divalto, les add-ons ont une gestion spécifique pour permettre la mutualisation.
En effet, le principe est de déclarer un add-on (dans notre exemple Italie et Maroquinerie) à partir d’un site partenaire, et de faire un lien entre le site client (dans notre exemple Borsetta) et les add-ons dans le paramétrage du site. Cela permet de bénéficier des mise à jours/hotfix de chaque couche sous la responsabilité du partenaire éditeur de ladite couche.
1. Déclaration de l’add-on (par le partenaire éditeur de l’add-on)
La déclaration de l’add-on, donc la couche intermédiaire, est nécessaire pour que la couche soit utilisable dans un autre site (notamment du fait des implicites qui ne sont pas modifiables directement en saas)
Voici les étapes à suivre pour déclarer un add-on
Demande d’un site partenaire dans notre SAAS si le partenaire n’en possède pas encore
Mise en place de l’add-on X dans les spécifiques du nouvel environnement SAAS partenaire. Pour cela la demande est à faire via un ticket MyService en indiquant le site partenaire (sur lequel l’add-on sera hébergé), ainsi que le nom de l’add-on
Le partenaire éditeur devient responsable de son add-on, envers les utilisateurs de cet add-on, qu’il maintiendra via FTP sur sont site partenaire
Le partenaire obtient un accès FTP réservé à la gestion du site add-on
2. Publication d'un add-on sur un site client (par le partenaire du client)
Une fois l’add-on disponible sur la plateforme Saas, il devient utilisable sur un site (pas encore actif)
Voici les étapes à suivre pour publier un add-on:
Demande de publication de l’Add-on X vers le site client final (nouveau ticket à créer sur MyService). Si cette information est déjà connue au moment de la création de l’add-on sur le site partenaire , la demande peut être faite directement dans le ticket précédent.
L’add-on apparait alors sur le site dans la gestion des implicites
3. Ajout de l’add-on dans le site client (par le partenaire du client)
Si l’add-on a bien été publié pour le site, il apparaît dans la gestion des implicites, zone “Add-ons”
On peut alors ajouter l’add-on X dans les implicites du site final avec les cases à cocher, ce qui a pour effet d’insérer les implicites de l’add-on au bon endroit. Il est possible de mettre plusieurs add-on qui viendront se placer dans les implicites.
Implicites Utilisateur, avec activation d’un add-on et hotfix
Le même mais en version Administrateur (pour développeur), qui ajoute automatiquement les chemins liés aux sources, navigation, projets
Les chemins implicites ont une lecture particulière pour les couches, car ce sont des chemins fictifs
Exemple : //123456/Cabcdefg/NomAddOn
Se lit ainsi:
//123456 : numéro du site client, dans tous les cas, même pour les add-on qui proviennent d’un site partenaires éditeur
Cabcdefg : code du tiers partenaire éditeur de l’add-on
NomAddOn : nom de l’add-on
La plateforme SaaS saura identifier le fait que ce chemin d’add-on est fictif et pointe en réalité des fichiers physiquement présents dans un autre site cloud, à savoir le site partenaire éditeur pour son add-on, pour y donner un accès en lecture seulement dans la couche qui l’utilise.
A noter que, via FTP, le client ne voit que son propre site. Les add-on sont visibles via les implicites, mais d’une manière fictive. Seul le partenaire éditeur de l’add-on accède aux dossiers de l’add-on
Exemple de la vision par FTP, par le partenaire, de son site qui héberge un add-on
Site distant : le site est dédié à l’add-on, ici MAROQUINERIE
Version : c’est la version 1 de l’add-on, donc 01
Dossiers : le dossier MAROQUINERIE/01 contient les dossiers habituels (sans le SPECIFS)
Il est recommandé au partenaire éditeur d’utiliser, dans son site partenaire, le dossier SPECIFS pour faire les modifications, puis de copier vers les dossiers réservés à l’add-on quand tout est prêt
A cette étape, il faut également publier sur le site client le fichier OVERWRITE.TXT et OVERWRITE.DHOS issus de la préparation de l’environnement surcharge multiple
Le fichier Overwrite.DHOS n’est pas fourni dans un add-on, car il ne sert que dans la couche finale pour l’exécution
Le fichier Overwrite.TXT n’est pas fourni dans un add-on, mais peut être fourni sous un autre nom “overwrite_nomAddon.exe”, par exemple overwrite_italie.txt, pour faciliter la création de la version client
4. Fichier FHSQL en cas de dictionnaire complémentaire ou de fichier de tables complémentaires (par le partenaire éditeur de l’add-on)
Si l’add-on comporte des surcharges de dictionnaire de type ‘nouveau dictionnaire’ ou 'fichier de tables en compléments dans un dictionnaire standard) alors il faut également fournir le fichier FHSQL issu de l’environnement de préparation de surcharge multiple.
Ce FHSQL ne doit comporter que les fichiers de tables correspondants aux compléments (donc fichier de table d’un dictionnaire standard ou fichier de table d’un nouveau dictionnaire). Par exemple un ajout dans GTFAT du GTFDD ne nécessite aucune action, car c’est un fichier de tables existant. Par contre un fichier GTFUITAL ajouté dans GTFDD ou un dictionnaire ITALFDD.DHSD rend cette étape indispensable.
Le FHSQL de la couche client doit être fusionné manuellement
Voici les étapes à suivre :
Générer les fichiers fhsql depuis votre environnement local où est déjà en place la surcharge multiple (à partir de XPSQL).
Supprimer toutes les lignes de fichiers de tables 'standard (donc ne garder que ceux correspondant aux surcharges)
Déposer les fhsql et les dictionnaires sur le site du client final via ftp
Depuis XWin sur le site SAAS du client final, créer un projet de surcharge (Achat-Vente par exemple) si ce n’est pas fait (rappel, c'est indispensable pour compiler le .DHOS)
Dans les options du projet, ajouter le chemin vers ce fichier FHSQL
5. Fichier Overwrite.txt (par le partenaire du client)
La première fois, lors de la première publication sur un site en surcharge multiple, on passera par une création du fichier sur un poste local avant de le publier par FTP vers le site en SaaS.
Par la suite on pourra
continuer à faire les modifications dans le fichier local et le publier par FTP
on pourra aussi utiliser XWIN pour ouvrir le fichier .TXT et le modifier. ATTENTION dans ce cas, après modification, il faut QUITTER XWIN et le relancer pour prendre en compte la modification
6. Spécifiques de la couche client (par le partenaire du client)
A ce stade, les add-ons sont prêts, il reste à s’assurer que les spécifiques de la couche client, préparés au préalable dans un environnement de préparation de surcharge multiple, sont bien livrés (objets et sources).
C’est une étape importante qui doit aussi générer le fichier Overwrite.DHOS issu de la compilation multi-couches à partir de la couche finale, et le placer au même endroit que le fichier Overwrite.TXT.
7. Synchronisation des dictionnaires (par le partenaire du client)
Lancer la synchronisation de la base à partir d’XWin, ce qui va créer la structure adaptée dans la base de données aux surcharges multiples, par fusion des différents niveaux de surcharge
Une bonne construction des implicites et de l’overwrite est indispensable pour bien trouver les dictionnaire 'u' de chaque couche, puisque par exemple un GTFDDU.DHSD va exister en 3 exemplaires, et permettre à ce menu de préparer une synchronisation multi-couches
Complément de mise en oeuvre pour la plateforme divalto one
La fusion automatique entre plusieurs couches pour l’expérience divalto one n’existe pas actuellement.
Cela signifie que les fichiers JSON qui pourraient être générés par une couche d’add-on (qui vient modifier un zoom) n’est pas vu automatiquement dans la couche finale/client car il n’y a pas de stockage de ces fichiers add-on.
Rappel : seuls les masques écrans des zooms sont concernés (xxEZyyy.DHSF). Un masque écran programme (xxEEyyy.DHSF) ou les autres types de sources entrent dans le cadre classique de la surcharge multiple
Il est donc indispensable actuellement de reporter les sources des masques écran de zooms issus des couches d’add-on dans le projet de la couche finale/client pour que la compilation génère les fichiers JSON correspondants lors de la compilation de la couche finale/client.
Rappel : si un masque de zoom écran est modifié dans plus d’une couche, il existe nécessairement déjà un masque écran issu de la fusion manuelle dans le projet client
C’est donc uniquement le cas d’un masque de zoom modifié uniquement dans une couche qui fait l’objet d’une copie dans le projet client